mercredi 3 octobre 2018

De la série aux platines

De la série aux platines : The Get Down

La série

Créée par Baz Luhrmann et Stephen Adly Guirgis
The Get Down est une série télévisée américaine diffusée sur Netflix en France en 2016.

Dans les décombres du South Bronx, des adolescents perdus et sans avenir ne pouvant compter que sur eux-mêmes, n'ont pour seules armes face à la vie que leurs joutes verbales, leurs pas de danse improvisés, et quelques gros feutres et bombes de peinture.
Des cités du Bronx aux galeries d’art de SoHo, du club de musique CBGB à la célèbre discothèque Studio 54 en passant par les tours de verre d’un World Trade Center à peine achevé, cette nouvelle jeunesse en perdition va se frayer un chemin dans ce New York au bord de la faillite, donnant naissance au hip-hop, au punk et au disco...



La série nous plonge dans la culture urbaine des années 70 où le pouvoir des mots et la liberté d’expression règnent en maître dans la rue : Street Art, rap, hip-hop… On ne compte plus les plans où apparaissent sur les trains et les immeubles les graffitis si emblématiques du mouvement. C’est dans ce contexte-là que la bande de jeunes rencontrent Shaolin Fantastic, le mythique roi du vinyle qui leur fera découvrir la scène hip-hop underground.

The Get Down est un véritable cocktail explosif, jouissif et plein d’espoir. Le titre du premier épisode nous met tout de suite dans l’ambiance, « Le trésor se trouve dans la ruine ».




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The Get Down est la série la plus chère de l'histoire de Netflix avec un budget de 120 millions de dollars, soit un coût estimé d'environ 11 millions de dollars l'épisode !
À titre de comparaison, le tournage d'un épisode de Sense8 coûterait 9 millions de dollars (soit près de 108 millions pour la saison 1) et celui d'un épisode de House of Cards, 4,5 millions de dollars (soit près de 54 millions pour l'intégralité de la saison).

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Afin que les plus jeunes comédiens de la série puissent véritablement s'immerger dans l'univers du hip hop des années 1970, la production a organisé une formation spéciale animée par de véritables pointures du genre.
« Nous avons intégré un "camp d'entraînement" avec Kurtis Blow, Grandmaster Flash, la graffeuse Lady Pink, Nas et Rahiem des Furious Five », raconte la comédienne Justice Smith. « Ils nous ont tout appris, le graffiti, le breakdance, le rap et tout un tas d'autres choses. »


Les platines : la naissance du hip-hop

On est en 1977, époque où le disco est à son apogée grâce au fameux film La Fièvre du samedi soir. Au même moment, dans le milieu underground de New York, le hip-hop fait son apparition.
La série nous embarque donc au cœur du Bronx, dans un contexte social tendu qui favorise la libre expression dans la rue.
Le pouvoir des mots et du rythme, c’est bien ce qui définit ce mouvement : trouver le « get down » et le « beat » parfait.
Les réalisateurs se sont entourés des plus grands noms dans le domaine musical, notamment du fameux Grandmaster Flash, DJ mythique grâce auquel le hip-hop passe de l’ombre à la lumière.



Voici une sélection de la B.O. de la série, qui mélange des grands classiques du genre mais aussi des créations originales :
  • Welcome to the Get Down, Jaden Smith
  • Cadillac, Miguel
  • Telepathy (featuring Nile Rodgers), Christina Aguilera
  • Hum Along And Dance, Janelle Monáe
  • Wild In The Streets, Garland Jeffreys
  • Bad Girls, Donna Summer
  • Losing Your Mind, Raury & Jaden Smith

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Beaucoup de morceaux sont interprétés par les membres du casting, mais on voit aussi apparaître de grands artistes comme Nas ainsi qu'Elliott Wheeler, Nile Rodgers, Miguel, Christina Aguilera, Janelle Monáe, Michael Kiwanuka, Leon Bridges, Jaden Smith, Raury et bien d’autres.

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S'il y a bien un domaine dans lequel Baz Luhrmann n'avait pas le droit à l'erreur avec The Get Down, c'est la musique. Ça tombe bien, le cinéaste est connu pour transformer des soundtracks de ses films en hits instantanés. La musique et la danse ont toujours tenu une place primordiale dans son œuvre, qui a débuté avec Ballroom Dancing, sans oublier les bandes originales de Roméo+Juliette, Moulin Rouge ou récemment de Gatsby le magnifique (feat la mélancolique Lana Del Rey ou Jay-Z).


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