Oscar Wilde, un artiste maudit
Romancière, conférencière et éditrice, Florence de La Guérivière s'intéresse aux « artistes maudits » comme Charles Baudelaire, Camille Claudel (à qui elle a consacré un ouvrage), Waslaw Nijinski et Oscar Wilde. Rencontre avec une passionnée du célèbre auteur irlandais.
Quelques mots sur vous ...
J'ai fait des études littéraires et linguistiques. J'ai travaillé pendant plusieurs années dans des entreprises de hautes technologies avant de créer, il y a un an, une maison d'édition, Inédits, spécialisée dans la publication de nouvelles et de textes courts et dans l'animation d'un site d'écriture collaborative.
Vous êtes également écrivain.
Mon premier roman est sorti en 2000, Si loin soit L. et en 2009, un deuxième sur Camille Claudel, La main de Rodin*. J'ai également reédité deux nouvelles primées à l'occasion du Prix Albertine Sarrazin. En parallèle de l'écriture, j'anime un cycle de conférences sur les artistes maudits.
Comment avez-vous découvert Oscar Wilde ?
Je l'ai découvert dès le lycée à travers ses pièces de théâtre. Il y a quelques années, après avoir assisté à un spectacle très original sur sa vie au Festival d'Avignon, j'ai décidé de l'intégrer à mes artistes maudits !
Quelles œuvres conseillez-vous pour le découvrir ?
Je ne crois pas qu’on puisse découvrir Oscar Wilde à travers son œuvre, il se cache derrière ses textes (« Révéler l’art, et dissimuler l’artiste, tel est le but de l’art » ou encore « J’ai mis tout mon génie dans ma vie, je n’ai mis que mon talent dans mon œuvre ». Pour découvrir son talent de jongleur de mots, de paradoxes et d'aphorismes, allez voir ses comédies de mœurs. Pour connaître l'homme, lisez des témoignages de ses contemporains.